Gilbert et Fabrice
MAZLIAH

 

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Performance/spectacle, danse/peinture de Fabrice et Gilbert Mazliah
Les quatre premières représentations ont eu lieu au Manège d'Onex (Genève/Suisse) du 3 au 7 septembre 2002

conception | dispositif scénique | l'espace danse | l'espace arts plastique | l'espace musique
le public | contenu et thématique | titres et durées des huit chapitre de la performance spectacle
suite | contact | biographies        


Cette performance/spectacle a été conçue et réalisée conjointement par Fabrice Mazliah (1972), chorégraphe et danseur au Ballett Frankfurt, dans la compagnie de William Forsythe, et Gilbert Mazliah (1942), son père, artiste peintre travaillant à Genève.

Ces deux artistes sont également les protagonistes principaux de l’événement auquel s’est joint, comme troisième pôle, le musicien britannique Michael Ormiston qui a écrit la musique et l’a joue lui-même en live en s’occupant aussi du son.

Une régie vidéo, composée de deux personnes, Pierre Bugnon et Nicolas Senn, a un rôle central dans la scénographie, au carrefour de six caméras (dont trois avec cameraman) et de sept projecteurs vidéo, dans trois espaces différents.
Quatre personnes manipulent les décors dans le secteur de la danse et un éclairagiste s’occupe des lumières.
Ils travaillent tous ensemble en direct, en se repérant grâce à un time code diffusé dans chaque espace sur des moniteurs.




Conception


Cette performance/spectacle est construite autour de la confrontation, du dialogue et de la rencontre créative entre deux artistes, un danseur et un peintre, et deux pratiques artistiques très différentes, voire opposées.

La danse se réalise et s'accomplit dans un lieu donné et dans l'instant présent. L'action est immédiatement extériorisée et le public suit pas à pas son développement.
La peinture, quand l'acte de peindre est réalisé, peut vivre dans un autre temps et un autre espace, indépendamment de l'artiste. Il y a pour elle deux moments séparés: celui de la l’élaboration intériorisée dans l'intimité de l'atelier, et ensuite, peut-être beaucoup plus tard, le moment où le public la reçoit sans pouvoir vraiment connaître le cheminement de son exécution.

C'est sur le questionnement de cette opposition fondamentale entre la danse et la peinture dans leur rapport à l'espace et au temps que se construit toute cette performance/spectacle.
C'est aussi dans la séparation et la rencontre entre l’intériorisation de la peinture et l’extériorisation de la danse, soulignée plastiquement dans le décor par un cube fermé et un cube s’ouvrant, que se définit et se développe la scénographie.

Grâce à la musique et aux moyens de la vidéo favorisant la dialogue, c'est à partir de leur spécificité ainsi établie que va pouvoir se jouer, dans une dynamique créatrice, l'exploration des complémentarités et des points de rencontre, dans une progression où, peu à peu, la communication entre les artistes s'approfondit à la vue et à l'écoute l'un de l'autre.
La danse peut alors tenter d'entrer dans « l'espace hors du temps » de la peinture tandis que le geste du plasticien peut essayer de vivre « le temps éphémère » de la danse...

Sur le plan du fond, le contenu est lié d'une part à la relation entre les deux artistes, d'autre part à des thèmes personnels de leur production artistique respective ainsi qu'à un voyage qu'ils ont réalisé ensemble dans les temples de l'Inde du sud à la charnière du nouveau millénaire.



Dispositif scénique


L'originalité scénographique de cette performance/spectacle découle de la séparation et du dialogue entre trois lieux reliés par la diffusion du même son et par des projections vidéo transmettant ce qui se crée dans les espaces « danse » et « peinture ».

NB : A noter que cette performance/spectacle peut être réalisée dans des lieux très différents : Par exemple, dans trois salles séparées plus ou moins éloignées l’une de l’autre ou, au contraire, avec trois lieux définis dans un espace commun, éventuellement central comme celui d’un cirque. Le contenu de chaque espace est indépendant de l’architecture et du lieu mais s’y adapte. C’est dans ce sens qu’il faut lire ce qui est décrit ci-dessous.

Pour les premières représentations, cette performance/spectacle a été élaborée par rapport à l'architecture caractéristique du Manège d'Onex construit sur trois étages, à la fois séparés et reliés dans le même espace par des balcons :
Le rez-de-chaussée a été dévolu à la danse, le premier étage aux arts plastiques (installation, et performance/peinture) et le deuxième a été réservé à la musique avec une création originale de Michael Ormiston.





L'espace « danse »


Au rez-de-chaussée, il est le lieu principal déjà par sa dimension et sa configuration de salle de spectacle avec sa scène modulable.
En son centre est installé un cube s’ouvrant fait de quatre plans verticaux de voile de 240 cm de côté. Ceux-ci peuvent être manipulés, chacun séparément, dans les quatre directions. Le cube peut donc s’ouvrir et se refermer, monter, s’aplatir complètement sur le sol ou s’éclater en des plans évoluant indépendamment.

Ces pans de tissus, presque transparents ou opaques suivant l'éclairage, structurent l’espace et servent aussi d’écran aux projections vidéo des images démultipliées de la peinture en train de se faire. Dans cet espace, elles sont projetées perpendiculairement dans deux directions sur les pans de tissu, et également du plafond sur le sol. A noter qu’elles apparaissent évidemment aussi sur le corps du danseur habillé couleur chair.

Le danseur est lui-même filmé par trois caméras, et ce sont ces images de la peinture superposées à la danse qui sont projetées dans l'espace du peintre.

A la fin du spectacle, l'action se concentre et culmine dans ce lieu.

NB : L'espace où évolue le danseur est visible des balcons des deux étages et des deux passerelles du premier




L'espace "art plastique"


Au centre du premier étage, est installé, pareil au premier, un cube fermé par quatre pans du même tissu et de la même dimension. Son sol est fait d’un carré de terre qu’on peut découvrir en transparence, et sur lequel évolue le peintre. Les images de l’espace « danse » sont projetées sur le cube dans une seule direction, face à l’artiste travaillant en direct dans la pénombre. Celui-ci peut être presque invisible, vu en ombre chinoise ou en transparence mêlé aux images du danseur avec celles de sa propre peinture qui lui reviennent. Vu de l'extérieur, cet espace est simple, sobre, recueilli, intérieur.

L’espace pour peindre, éclairé sur le sol au centre, a 50 x70 cm au maximum. On peut suivre l’évolution de la peinture grâce à trois caméras. L’une, la principale, près du visage de l’artiste, avec un cadrage sur le travail d’environ 25 x25 cm, l’autre placée au-dessus qui donne un plan général et une dernière, sur le côté du cube, tenue par un caméraman Ce sont les images de ces caméras qui sont projetées dans les autres espaces.

NB : Le cube n'ayant pas de plafond, on peut voir depuis le balcon du deuxième étage, juste au dessus, ce lieu de travail du peintre sans voile.



L'espace « musique »


Au centre du deuxième étage est placé un cube identique aux autres, mais seulement avec deux plans de tissus à angle droit. Sur l’un sont projetées les images filmées de la danse, sur l’autre celles de la peinture. Juste en face se situe la place du musicien où il a installé créativement son matériel sonore et ses différents instruments. Tout en jouant, il peut donc suivre précisément ce que font les deux autres artistes et dialoguer avec eux. Pour sa part, il réalise aussi une performance musicale qui peut être entendue de partout.

NB : Dans cet espace, en plus des projections, on peut voir en live, du balcon à droite du musicien, le danseur d'en haut, et du balcon à sa gauche, le peintre par-dessus.



Le public


Le public est libre de circuler à son gré d’un espace à l’autre. Ainsi le spectateur peut réaliser, par son cheminement, son propre découpage et son propre montage du spectacle.
Il peut, soit passer d'un espace à l'autre, soit rester dans l'espace de son choix plus ou moins longtemps.
Par exemple, en s'installant au rez-de-chaussée, dans l'espace de la danse où il a la possibilité de s’asseoir, le public peut suivre en même temps le danseur en life et les images projetées de la peinture. En changeant d’espace, il peut passer d'un art à l'autre en vision life, tout en suivant toujours par projections, ce qui se passe ailleurs. Tout est toujours visible de partout, mais sous une autre forme.
Grâce à l'architecture ouverte du Manège d'Onex, conçue avec des balcons, le public peut voir parfois deux artistes en life du même endroit en tournant la tête, ou bien un artiste à un étage et la projection de son action à un autre. Souvent les points de vue sont inattendus et déconcertants.

Certains spectateurs sont revenus deux soirs, et même trois, pour découvrir chaque fois un spectacle différent.

Le rôle du public est non seulement créatif mais il fait aussi vraiment partie de l’événement. Par ses déplacements, il entre lui-même plastiquement dans la chorégraphie du spectacle. En plus, filmé au début à son entrée, sans vraiment comprendre pourquoi, il peut découvrir ces images projetées à la fin, intégrées au spectacle.



Contenu et thématiques


Cette performance/spectacle parle de danse, de peinture, et aussi, à travers elles, de l’individu, de la relation, de la filiation, des « héritages ». Elle aborde plastiquement dans son développement, le long de huit parties précédées par un prologue, les grandes questions comme celles de la vie, de la guerre, de la mort, de la création…

Un des points d'appui pour la création de cette performance/spectacle a été le livre de Gilbert Mazliah « Sanpaï, un pèlerinage pictural » (2001) retraçant, dans une suite de 64 peintures découpée en huit chapitres de longueurs inégales, le cheminement de deux ans de travail sur le thème du personnage agenouillé, position appelée Sanpaï dans la cérémonie du Zazen.

Cet ouvrage a servi de modèle, à la fois pour le découpage temporel des huit étapes du spectacle (chaque peinture du livre correspondant à une minute), et également pour la thématique de chacun d’eux.
Pour la plupart, ces chapitres portent également le même titre et développent la même ambiance colorée ou plastique que ceux du livre. Mais, il faut noter que le spectacle n’est en rien une illustration ni, d’ailleurs, une mise en scène du livre. Il s’agit d’une création originale, d’abord entre deux individus, puis collective, sur un timing défini et à partir de thème donnés et développés librement. Dans un sens, pour Gilbert Mazliah, ce travail en commun peut apparaître a posteriori comme un approfondissement de son pèlerinage pictural, mettant en évidence de nouveaux aspects, ouvrant de nouvelles pistes et perspectives. Mais il est clair qu’il peut être vu sans aucune de ces références, comme quelque chose de complètement fini et indépendant.

Inde du sud, temples, offrandes et Shiva Nâtarâja...

Fin 1999, Fabrice accompagne son père qui se rend pour la quatrième fois dans le sud de l'Inde pour poursuivre un travail de photo dans les temples. Ce qui intéresse celui-ci, c'est de photographier dans les salles obscures des temples, d'année en année, les offrandes de pigments colorés que font les pèlerins sur les sculptures des Dieux. Il suit déjà depuis quatre années l'évolution de ces peintures en perpétuelles transformations, témoignages d'une vie créatrice pure et spontanée, et démonstration de la possibilité qu'a un geste pictural éphémère, dans l'instant présent, de donner vie à l'éternité sculptée des Dieux.

Durant ce voyage, ils passent ensemble de temples en temples et ils ont la chance de tomber par hasard sur la grande fête de la danse de Shiva devant Parvati, célébrée à Chidambaram. Ce temple, dédié à Shiva Nâtarâja est le site originel de la danse cosmique où sont sculptés les 108 pas du Dieu Shiva ou Karana, les positions de base de la danse indienne du sud.

Ce voyage vécu ensemble, dans un enthousiasme partagé, a été déterminant dans l’élaboration et la création de ce spectacle. Il n’y avait qu’un pas pour imaginer l’offrande picturale sur le danseur considéré comme une sculpture en mouvement. Il a fallu plus d’une année pour concevoir comment donner forme, grâce à la vidéo, à cette idée, et plusieurs mois pour parvenir à sa réalisation...
La rencontre entre les deux artistes et leurs arts culmine dans le 5ème chapitre, métamorphoses où cette offrande trouve, de part et d’autre, dans le dialogue et la communion artistiques, son accomplissement.



Titres et durée des huit chapitres de la "performance- spectacle"


-Prologue (10 à 15 minutes)
-1er chapitre : terre (6 minutes)
-2ème chapitre : matière (5 minutes)
-3ème chapitre : intérieur-extérieur (15 minutes)
-4ème chapitre : le feu et l’image de la mort (9 minutes)
-5ème chapitre : métamorphoses (9 minutes)
-6ème chapitre : dissolution (5 minutes)
-7ème chapitre : renaissance (9 minutes)
-8ème chapitre : face à face (5 minutes)



Suite…

Après cette première expérience très positive à Onex, aussi bien au niveau personnel qu’au niveau de l’enthousiasme du public et des échos de la presse, Fabrice et Gilbert Mazliah sont près à remonter ce spectacle plus ou moins identique, retravaillé ou vraiment transformé dans un nouveau lieu qui lui donnera évidemment son caractère spécifique. Ils envisagent également quelque chose de nouveau avec le même type de scénographie permettant la communication et le dialogue entre la danse (le mouvement), la peinture (l’art plastique) et la musique (le son) plus ou moins éloignés ou séparés les uns des autres.



Contact

Pour ceux qui seraient intéressés, des renseignements supplémentaires tels que budget du spectacle, disponibilités, photos, vidéo, etc. peuvent être fournis sur demande.

NB :
Il existe un montage vidéo du spectacle complet du 7 septembre 2002, visible en VHS pal ou en DVD, et également, sur les mêmes supports, un montage écourté d’environ 13 minutes avec des extraits de tous les chapitres.



Renseignements :

Gilbert Mazliah 4, chemin du Ruisseau CH-1256 Troinex Tél-fax 0041(0)22 300 04 84 art@gilbertmazliah.ch
Fabrice Mazliah 9, Arnsteinerstrasse D-60389 Frankfurt Tél 0049(0)694 69 39 609 fabricemaz@hotmail.com


NB :
Il existe un CD de la musique du spectacle, réalisée par Michael Ormiston et enregistrée le 7 septembre 2002
Renseignements et commande : Par mail directement chez Michael Ormiston, ormi_khoomii@yahoo.com


J’ai toujours imaginé faire un travail chorégraphique inspiré des peintures de mon père, Gilbert Mazliah. De nombreuses idées mûries par le temps n’ont jamais vu le jour.

Il aura fallu que Cyrille Schnyder, responsable culturel du Manège d'Onex, qui a suivi avec intérêt et attention nos parcours respectifs, émette l’idée d’un projet en commun, pour que mon rêve se concrétise. : Car il ne s’agit plus d’une simple création chorégraphique mais d’une rencontre faisant dialoguer nos travaux dans un même espace et un même instant.

Au-delà de sa dimension filialement artistique (art plastique du père, art du mouvement et du spectacle du fils), ce projet me semble s’inscrire dans la lignée de la dynamique actuelle d’une danse contemporaine qui décloisonne les arts, repense leur rapport à l’espace, au temps et au public.

Nous proposons, comme en écho à cette esthétique, la réunion simultanée d’un peintre, d’un danseur et d’un musicien. Une installation vidéo vient compléter un format qui offre un espace de liberté, libère une énergie créatrice nourrie de mélanges ; un format dont le potentiel symbiotique réside dans la synthèse réalisée par le public.

En tant qu’artiste, cette démarche me paraît consacrer tout acte créatif comme geste, comme forme en mouvement, et, d’une certaine façon, comme danse.

Avril 2002
Fabrice Mazliah


(…) Pour ma part, plusieurs niveaux dans cette réalisation m'interpellent:

Celui de travailler avec mon fils que j'apprécie en tant qu'être humain et que j'apprécie aussi en tant que danseur et chorégraphe. Le voir concerné par les thèmes qui me travaillent, non seulement me touche mais me fait voir qu'ils lui parlent et, par lui, parlent aussi à la génération actuelle.

Celui de ces défis que sont le fait de confronter ma pratique artistique à celle de la danse et au déroulement dans le temps, de devoir dialoguer avec la musique et les moyens de la vidéo en life, d'envisager une forme où tous ces langages différents peuvent collaborer. Tout cela me semble être des enjeux actuels non seulement personnels mais également des réponses à des questionnements de notre société d'aujourd'hui comme à ceux du monde de la création contemporaine.

Avril 2002
Gilbert Mazliah

FABRICE MAZLIAH
Depuis 1997 danseur au BALLETT FRANKFURT, dans la compagnie de WILLIAM FORSYTHE
www.frankfurt-ballet.de
Voir biographie dans le site


Né le 13 août 1972 à Genève, après une participation active et continue au Théâtre du Loup dès l'âge de cinq ans, il commence ses études de danse dans cette ville à l'âge de quinze ans, fin 1987, d'abord chez Brigitte Matteuzzi, et entre autres avec Alicia de la Fuente qui l'encourage immédiatement, puis chez Beatriz Consuelo où il suit une formation classique.
Durant la même période, très vite, il fait partie de la compagnie Stepping Out de Genève.

En 1990, il part en Grèce rejoindre la Harris Mandafounis Dance Company d'Athènes tout en poursuivant sa formation à l'École Nationale de danse d'Athènes.
En 1992, il réussit avec succès l'audition pour entrer dans la nouvelle école de Maurice Béjart à Lausanne, Rudra qu'il suit durant deux ans avec plusieurs participations au Béjart Ballet ( Chaplin, Danses grecques, Rue Athina, Gala Xatzidakis à Athènes,...)
En 1994, il décide d'ouvrir son horizon et auditionne pour entrer au Grand Théâtre de Genève, dans la compagnie de Pina Bauch en Allemagne et en Hollande au Nederlands Dans Theater qui tous trois sont prêts à l'engager. Pour finir, il signe un contrat de trois ans avec le Nederlands Dans Theater dirigé par Jiri Kilian.
En 1997, il rejoint le Ballett Frankfurt sous la direction de William Forsythe.
Dès 1989, il réalise également des chorégraphies.


Concours et prix

1989 Premier prix au concours international de Genève.
Premier prix au concours international de Bordeaux et prix du jury.
Premier prix solo et premier prix groupe au concours international de danse de Perpignan.


Chorégraphies et workshops

1989 SKYLATHIKO, chorégraphie avec des danseurs amateurs et professionnels, E.C.G. Genève.
Heureusement qu'y a du vent!, soirée chorégraphique au collège de Staël, Genève.

1994 Stabat, Nederlands Dans Theater, Den Haag.

1995 Raisins and Almonds, Nederlands Dans Theater, Den Haag.
Like Grains of Sands, Nederlands DansTheater, Den Haag.

1999 The Magic Of Understanding (full evening), avec des danseurs du Ballett Francfurt, Mosonturm, Francfurt.

2000 My Left Pussy Foot, Ballett Francfurt, Das Tat, Francfurt.

2001 Vu d'ici (solo de l'auteur), Ballett Frankfurt, Das Tat, Frankfurt.



GILBERT MAZLIAH
Voir la biographie dans le site



MICHAEL ORMISTON
Musicien vivant à Londres
(ormi_khoomii@yahoo.com)


Les spectacles et compositions du Britannique Michael Ormiston se démarquent par leur grande variété de styles musicaux. Collaborant actuellement avec plusieurs formations musicales, Michael continue de se produire en solo: la multitude d'instruments qu'il utilise comprend toutes sortes de flûtes, le didgeridoo, la guitare et bien d'autres instrument à corde, ainsi que des harpes et des bols tibétains. Michael est spécialiste du chant harmonique mongolien, le Khôômii, qu'il a étudié en Mongolie pendant plusieurs années auprès des plus grands interprètes. Le maître Gerelsogt consacre ensuite Michael en l'autorisant à enseigner les bases du chant Khôômii.

Michael a déjà joué live pour une chorégraphie de Fabrice Mazliah, "The Magic of Understanding".


CD (Sélection)

1998 Sound Mountain
2000 As Above
2001 The Winds of Heaven