Gilbert et Fabrice
MAZLIAH |
"Du dire au faire, au milieu la mer"
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(…) L’un peint, l’autre danse.
(…) Grâce
au travail des caméramans, les images créées
par Gilbert accroupi devant ses couleurs en continuelles métamorphoses
rencontrent celles dessinées par le corps en mouvement
de Fabrice. (…)
Tribune de Genève
Lundi 26 août 2002
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(…)
La peinture de Gilbert rejoint la tradition des offrandes de pigments
colorés (…) (…)
Quant au Shiva dansant, il n’a pas laissé Fabrice
indifférent, lui si prodigieux danseur passé par
la compagnie de Jiri Kilian, avant de rejoindre celle de William
Forsythe. (…)
Tribune de Genève
Vendredi 6 septembre 2002 |
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(…) Visage de
faune et corps félin, le danseur bouge, roule, s’étire,
captif des voilages, décor-écran où sont
projetées des images de terre, organique et vibrante. Il
emplit l’espace, déploie son corps de jeune fauve.
(…)
(…) le plasticien
peint en direct. (…) Des formes se dessinent : têtes
de morts, symboles inconnus. Giclées de rouge, de jaune,
pigments colorés qui se mêlent et éclaboussent,
par écran interposé, le corps dansant de Fabrice.
(…) Michael Ormiston,
(…) avec ses flûtes, ses bols tibétains,
sa guitare suspendue et écartelée, il produit
in vivo le nécessaire accompagnement acoustico-électronique.
Environnement sonore éthéré et stellaire,
parfois déchiré par des cris de sirène
sidérale ou d’une créature spatiale d’un
bestiaire imaginaire. Cette matière enveloppe l’espace
tout entier, devance ou fait écho aux gestes des Mazliah.
Du dire au faire, au milieu
la mer invite donc « à passer à l’action
» et même à l’interaction puisque
le spectateur peut circuler à son aise (…)
Le Temps
Mercredi 4 septembre 2002 |
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(…) Le spectacle
des Mazliah père, fils et amis a concrétisé
avec bonheur le projet compliqué de ces artistes audacieux
(voir Tribune du 23 août). Le pari est gagné sur
toute la ligne. Gilbert et Fabrice Mazliah et le musicien Michael
Ormiston ont renouvelé le miracle de cette rencontre
virtuelle. (…)
L’un peignant, l’autre dansant, ils ont accompli
la plus étonnante des fusions (…)
Cet
artiste met une chaude humanité dans ses mouvements de
grand danseur qui doivent autant à une admirable maîtrise
qu’à une flamme intérieure (…)
(…) les deux
hommes se rejoindront (…) dans une séquence époustouflante
où le père peint le fils, toujours par caméras
et tulle interposées.
Tribune de Genève
Lundi 9 septembre 2002
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